Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
ACT
15 mai 2007

Kouchner choisi par Sarkozy : la non-ouverture

Bernard Kouchner est très fortement pressenti au poste de Ministre des affaires étrangères. Mais où est l’ouverture ? Bien- sûr, Kouchner est au PS mais en matière de politique étrangère, qu’est ce que ça change ? Pas grand-chose. Sur ce sujet, un seul clivage existe : Etes-vous pour une politique étrangère de la France indépendante des USA, dans la bonne tradition gaullienne adoptée par la gauche dès le lendemain de la guerre, ou êtes-vous pour une politique atlantiste comme l’essentiel des pays d’Europe, c’est-à-dire aligné sur la politique nord américaine ?

À ces questions Sarkozy et Kouchner apportent la même réponse : ils sont atlantistes. Et si la France doit s’aligner sur les USA pour intervenir dans le monde, autant que le sale boulot soit fait par un autre, pourquoi pas Kouchner qui en rêve depuis toujours ?

Publicité
Commentaires
A
Le magazine toc prépare son dernier numero ????<br /> C'est faux j'espere ?
A
J'espere vraiment que Bernard Kouchener aux affaires étrangéres n'est qu'une rumeur !
A
J'espere vraiment que Bernard Kouchener aux affaires étrangéres n'est qu'une rumeur !
M
Un peu rude, tout de même, ton message... Et l'on peut considérer (c'est mon cas) qu'il existe entre le fantasme gaullien d'indépendance et le fantasme de l'américanisation un juste milieu qu'il serait à tout le moins intéressant d'appréhender et de définir. On catalogue infiniment trop les positions entre pro- et anti-américains. C'est réducteur, et fallacieux. Que cela plaise ou non, les Etats-Unis sont un grand peuple, qui n'est pas sans histoire, comme on le dit souvent trop vite, et qui a quelque chose en propre qu'il faut savoir lui reconnaître. Et puis, c'est aussi un peuple qui se perd dans le sentiment de lui-même, et qui accouche parfois d'absurdités, dangereuses ou catastrophiques. Là encore, adoptons une position moins idéologique, plus conforme à la justesse du réel et plus soucieuse du devenir commun. Pourquoi utiliser, mon vieil Arnauld, une expression aussi connotée que "le sale boulot" ? <br /> <br /> Pour le reste, regrette-t-on la politique africaine sous Mitterrand ? que doit-on faire eu égard à la Chine, et plus globalement à la différenciation croissante du modèle asiatique ? que doit-on faire face à l'imbroglio post-soviétique (jusque dans nos presque européens Balkans) ? <br /> Autrement dit, je ne crois pas que l'atlantisme ou le nationalisme (fût-il européen) soit le seul sujet de "clivage" possible en matière de politique étrangère. Tout cela prouve en tout cas une chose, puisque tu évoques le PS : c'est que, sur ces questions aussi, celui-ci n'a plus, ni doctrine, ni vision.<br /> <br /> Et le débat continue...<br /> Marc Villemain
Publicité
Publicité